Tlemcen au cœur soufi

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Un chant amour en prière

Lune émue au sanglot humain

L’âme telle une eau de rivière

Court vers les rivages lointains

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Le doux de soie chaud de velours

Ferveur à l’arrondi du dôme

Arabesques en séjour à la cour

Révèlent le secret des baumes

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La danse lumière des reflets nacrés

L’ocre de pierres lui conte légendes

Un doux accent aux écarts sucrés

Tisse la dentelle de ton onde

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Cœur vagabond des souvenirs

De la nostalgie revêtu

Ressasse le nom du noble sire

Feu de l’esprit auréole têtue

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Les murmures habitent tes bruits

Semences et fleurs de tes peines

De l’ailleurs le vent revient en pluie

Une voix s’élève celle d’une reine

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Prélude en appels langoureux

Errance éternelle du derviche

Aux pas des amants malheureux

Nuances de tes coloris si riches

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Cœur joyeux clémence du ciel

Jardin de l’âme ivresse du vert

Regard avide au sourire citadelle

Oubliant son dur air sévère

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Mebkhout Beghdad